Le REEE constitue un excellent moyen de planifier les études postsecondaires de vos enfants

Rédigé par : Srivindhya Kolluru, chroniqueuse

Source : The Toronto Star

Chez les petits, les crayons, les blocs-notes et les gommes à effacer sont la priorité pour la rentrée scolaire.

Lorsqu’il est question d’études postsecondaires, les discussions familiales se tournent rapidement vers les finances. En outre, on se demande si on a suffisamment d’argent pour envoyer notre enfant au collège ou à l’université.

Plus de la moitié des Canadiens et Canadiennes se disent donc prêts à s’endetter pour payer les études postsecondaires de leur enfant. Ainsi, une combinaison de stratégies peut aider les étudiants et les parents à trouver un équilibre entre l’épargne-études et le coût élevé de la vie.

Selon Statistique Canada, les frais de scolarité de premier cycle s’élevaient à 7 076 $ en moyenne pour l’année scolaire 2023-2024, soit une hausse de 9 % par rapport à l’année scolaire 2019-2020.

Les coûts liés au logement, aux repas et aux livres peuvent faire grimper la facture considérablement.

Le régime enregistré d’épargne-études (REEE) est l’un des meilleurs outils pour vous aider à épargner tôt et éviter les dettes plus tard.

Les Canadiens et Canadiennes peuvent détenir divers types de placements dans leurs REEE, notamment des fonds communs de placement et des FNB, où l’impôt sur toute croissance au sein du régime est différé.

Les adultes admissibles peuvent ouvrir ce type de compte d’épargne pour leur enfant, l’enfant d’une autre personne, eux-mêmes ou un autre adulte admissible auprès de la plupart des institutions financières.

Dans le cadre de la Subvention canadienne pour l’épargne-études, le gouvernement fédéral verse une cotisation de contrepartie qui équivaut à 20 % de vos cotisations, jusqu’à concurrence de 500 $ par bénéficiaire par année.

Les familles à faible revenu peuvent bénéficier d’autres aides financières. À titre d’exemple, mentionnons le Bon d’études canadien dans le cadre duquel le gouvernement fédéral verse une contribution maximale à vie de 2 000 $ et n’exige aucune contribution de contrepartie de la part du bénéficiaire. Certaines provinces offrent également des subventions et des bons d’études supplémentaires aux familles dont le revenu est inférieur à un montant donné.

Outre le REEE individuel, il existe des régimes familiaux comptant plus d’un bénéficiaire.

Les régimes collectifs sont vendus par l’intermédiaire de courtiers en régimes de bourses d’études, mais ils peuvent comporter des frais initiaux élevés et certains risques.

Étant donné qu’un REEE collectif regroupe les cotisations de tous les participants au régime, le site de comparaison des taux Ratehub.ca prévient que vous pourriez être tenu de respecter un calendrier de cotisation précis et que vous êtes souvent limité aux produits à revenu fixe, qui peuvent ne pas correspondre à votre stratégie de placement pour l’épargne-études.

Le plafond de cotisation à vie au REEE est de 50 000 $ pour chaque bénéficiaire. Pour épargner au-delà de ce montant, plusieurs options s’offrent à vous. Premièrement, le CELI vous permet de cotiser et de retirer des fonds à l’abri de l’impôt. (Le plafond de cotisation au CELI pour 2024 est de 7 000 $.) En revanche, votre bénéficiaire, habituellement votre enfant, doit payer de l’impôt sur les fonds retirés d’un REEE. Les cotisations versées à un CELI ou un REEE ne sont pas déductibles du revenu imposable.

Au bout du compte, le montant total que les parents doivent contribuer à un REEE varie en fonction des circonstances.

Cet article a été rédigé par Srivindhya Kolluru, chroniqueuse pour The Toronto Star, et sa diffusion a été autorisée légalement par DiveMarketplace d’Industry Dive. Pour toute question sur les droits de reproduction, veuillez écrire à legal@industrydive.com.