C’est toujours mieux à deux : comment cohabiter et atteindre le succès financier

Envisagez-vous d’emménager avec un partenaire? Vivre avec votre partenaire avant de vous marier a d’importantes conséquences juridiques, financières et émotionnelles. Voici quelques conseils axés sur l’aspect financier des choses et qui peuvent transformer l’un des principaux facteurs de stress dans une relation en un élément clé pour une relation fructueuse et heureuse!

1. Ne combinez pas immédiatement vos finances de façon permanente

Ce n’est pas parce que vous vivez ensemble que vous devez légalement combiner vos finances. En fait, les maux de tête et les ruptures abondent chez ceux qui décident de combiner toutes leurs finances dans la phase initiale passionnée de la relation. Si finalement le couple ne fonctionne pas, cela peut rapidement devenir un cauchemar financier et juridique. Pour cette raison, il pourrait être préférable de garder vos finances séparées au départ. À mesure que la relation évolue et que vous apprenez à connaître le comportement de l’autre à l’égard des finances, vous pourrez alors décider quels comptes, actifs et passifs peuvent être combinés.

De plus, envisagez de prendre des mesures supplémentaires pour créer un document juridique détaillant vos obligations et vos arrangements financiers et ce qui se produirait si vous deviez vous séparer. Cela peut se faire au moyen d’un accord de cohabitation. Cela devient particulièrement important pour les unions de fait.

2. Concentrez-vous sur le partage des dépenses du ménage

Au lieu de combiner immédiatement vos finances, mettez d’abord l’accent sur le partage des dépenses du ménage et envisagez l’une des approches suivantes en fonction de ce qui convient le mieux à votre relation :

1) L’approche de partage égal des dépenses :

C’est ce qui convient le mieux aux couples dont les membres ont un revenu semblable. L’idée est de partager de façon égale les dépenses du ménage, comme le loyer et les services publics. Certains couples pourraient décider de tout partager une fois les factures reçues ou de se doter d’un compte conjoint qui n’est financé qu’avec suffisamment d’argent pour couvrir ces dépenses communes. D’autres peuvent décider que l’une des deux personnes couvrira la totalité des frais et que l’autre lui fournira un chèque couvrant sa part du montant ou remboursera les sommes dues à la fin du mois.

2) L’approche proportionnelle au revenu :

C’est ce qui convient le mieux aux partenaires dont le revenu est disproportionné. C’est l’approche que j’ai moi-même adoptée par le passé. (Et c’est sans doute la plus équitable!) L’idée est que chaque partenaire paie une partie des dépenses communes proportionnellement à son revenu. Par exemple, si vous gagnez 60 000 $ et que votre conjoint gagne 40 000 $, vous paierez 60 % du total des dépenses combinées.

3) La comptabilité mentale/tout s’équilibrera en fin de compte (non recommandé!) :

Dans le but d’adopter une approche « décontractée », de nombreux couples commencent de cette façon. Les partenaires tentent de déterminer mentalement qui a payé la dernière dépense, ou décident que si l’un des partenaires couvre une grosse dépense, comme le loyer ou l’hypothèque, l’autre couvrira tout le reste. Au fil du temps, l’un des partenaires peut finir par payer beaucoup plus que l’autre, ce qui peut engendrer un ressenti négatif et transformer la période de « facilité » en anxiété financière et en frictions relationnelles.

Vos prochaines étapes :

Utilisez une feuille de calcul pour faire la liste et le suivi des dépenses communes/partagées.

Établissez un compte conjoint financé pour couvrir les dépenses courantes, car certaines dépenses varient (essence, services publics, etc.). Conservez un montant de réserve de 5 à 10 % en argent liquide dans ce compte.

Faites un rapprochement des dépenses communes chaque mois. Cette étape aide à établir un budget et à assurer que le partage est équitable!

3. Ayez une conversation sur l’argent et créez un plan financier

C’est la clé pour vous assurer que votre partenaire devienne votre meilleur ami et non votre pire ennemi sur le plan financier. Cette conversation vous donne l’occasion d’apprendre à mieux vous connaître financièrement, puis de créer un plan qui peut vous aider à atteindre vos objectifs plus rapidement.

Vos prochaines étapes :

Établissez les règles de base pour votre conversation. Choisissez une date et une heure qui conviennent à votre horaire, ne buvez pas d’alcool (jusqu’à ce que vous célébriez après) et n’ayez aucun jugement. (N’oubliez pas que vous commencez tout juste à vous connaître financièrement.)

Racontez-vous vos histoires d’argent. Vous pouvez enrichir cette conversation en partageant vos expériences personnelles et familiales avec l’argent, vos plus grandes réussites et vos plus grands échecs financiers.

Faites l’inventaire de vos finances et soyez transparent. Utilisez une feuille de travail pour organiser vos finances (cote de crédit, revenu, actifs, dette, assurances). Plus vous êtes transparents dès le départ, plus le risque que vous ayez un problème qui dégénère en catastrophe est faible!

Discutez de vos priorités et de vos objectifs financiers à long terme et établissez-les.

Planifiez des rencontres mensuelles pour parler d’argent dans votre calendrier pour rester sur la bonne voie.

4. Planifiez en prévision du pire

Même si nous n’aimons pas y penser, il est possible qu’un des partenaires, voire les deux, décède. Vous voudrez donc vous assurer d’avoir un plan pour vos actifs, surtout si vous avez des enfants. C’est là que la planification successorale entre en jeu – et ce n’est pas seulement pour les riches. C’est pour tout le monde. D’abord, établissez des bénéficiaires pour tous vos actifs financiers (polices d’assurance, comptes de retraite, comptes-chèques, comptes d’épargne, etc.). Ensuite, établissez les quatre grands piliers :

Le testament : Détermine ce qu’il adviendra de vos biens et qui sera responsable de faire respecter vos souhaits, en plus de déterminer qui prendra soin de vos enfants.

Procuration financière durable : Si vous devenez inapte, ce document garantit qu’une personne en qui vous avez confiance prendra des décisions financières en votre nom.

Procuration relative aux soins de santé : Si vous devenez inapte, ce document garantit qu’une personne en qui vous avez confiance prendra des décisions relatives aux soins de santé en votre nom.

Testament biologique : Si vous vous retrouvez à l’hôpital dans un état grave, ce document dicte le niveau de soins que vous préférez.

 

Cet article a été rédigé par Juan Carlos Medina de Forbes et sa publication a été autorisée légalement par le biais de Content Marketplace d’Industry Dive. Pour toute question sur les droits de reproduction, écrivez à legal@industrydive.com.